GTA : Le crime (virtuel) paie !

L’HISTOIRE DE LA SAGA GRAND THEFT AUTO
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Les Origines

C’est en 1997 que DMA Designs qui avait déjà connu un véritable succès avec le jeu de réflexion hilarant « Lemmings », offre aux gamers ce qui sera le précurseur de GTA : un jeu de courses auto loufoque, sanglant et jouisif du nom de Carmageddon.
Ce « défouloir » assumé et acclamé, est devenu très tôt référence du mauvais goût exutoire, et incitait déjà à écraser les piétons virtuels afin de récolter des points supplémentaires.
 

GTA : Grand Theft Auto
PC, PlayStation, GameBoy Color

Quelques mois plus tard, c’est en mars 1998 que le développeur présente le premier opus de Grand Theft Auto, un jeu de course urbaine en voitures volées qui joue également sur l’originalité de sa perspective plongeante en 2D, et l’interaction totale avec l’univers dans lequel le joueur dirige son personnage.

Les premières polémiques fusent à propos de ce qui fut rapidement pointé du doigt comme « un simulateur de crime ». C’est la transposition réaliste et l’incitation explicite à une violence très terre à terre qui vaut les commentaires outrés.

Côté jeu à proprement parler, cet épisode ne brille pas particulièrement par son scénario, mais la liberté d’action et l’indépendance du joueur face aux multiples possibilités qui s’offrent à lui marquent les esprits : Courser les piétons au lance flamme, collectionner les meilleures voitures, récupérer armes et objets... Tout en réalisant les plus basses besognes sous forme de missions pour les caïds locaux, dans une reproduction encore bourgeonnante d’une pseudo New York aux quartiers rebaptisés Liberty City, Vice City ou San Andreas.
 

LONDON 1969 : Add-on sixties
PC, PlayStation

DMA Designs devient alors Rockstar, filiale de l’éditeur Take 2 et continue d’essuyer les critiques puis les foudres juridiques américaines. C’est paradoxalement cette « mauvaise publicité » qui ne cessera tout au long des épisodes et des années de faire exploser les ventes du jeu.

Sur sa lancée sortira un an plus tard  un add-on conséquent et purement esthétique qui re-designera GTA dans le Londres de 1969 : London 1969, avec ses véhicules et armes. Ce remaniement ne marquera pas les esprits, peu innovant si ce n’est par sa volonté de s’ancrer dans un contexte historico-géographique réel.
 

GTA II : Liberté & provocation
PC, PlayStation, GameBoy Color, Dreamcast

Tout début 2000, GTA II capitalise sur les forces de son grand frère : La provocation et le défoulement. L’apparition graphique du sang et le vice omniprésent prennent le pas sur une histoire tout aussi mince. La liberté d’action presque sans finalité définie est privilégiée. Les gangs rivaux font leur apparition et la variété des véhicules et des armes est accrue : Paradoxalement le jeu est plus riche mais la scénarisation est laissée pour compte.
Si le côté « provoc » réussi à relancer la polémique et à propulser les ventes aux sommets, l’opus déçoit les fans qui attendaient un fond scénaristique plus fouillé.
 

GTA III : Révolution & culte
PC, PlayStation 2, Xbox

11 millions de GTA 3  pour PS2 s’écoulent fin 2001. Le nouvel opus change sa perspective graphique : plus fin et en 3D, capitalisant sur l’immersion dans une véritable histoire aux multiples missions et un univers où le massacre de piétons devient anecdotique au profit d’une originalité renouvelée. La violence purement régressive disparaît : Afin d’évoluer dans la trame principale, le joueur doit réaliser des missions funs et variées.
Malgré des positions toujours très marquées contre le jeu, ces évolutions lui valent de récolter les faveurs de la presse spécialisée : Il est élu meilleur jeu de l’année par de nombreuses références (Gamespot, IGN, …).
 

GTA VICE CITY : Bikini – bling-bling
PC, PlayStation 2, PlayStation 3, Xbox

Fort de ce succès et de cette reconnaissance, Vice City est distribué un an plus tard sur le même moteur graphique mais situé dans un ersatz de Miami durant les eighties : L’ambiance est radicalement différente, extravagante, presque parodique des grands films mafieux de référence : Cet univers et la scénarisation haute en couleur en font sûrement la meilleure version de la saga GTA, écoulée à plus de 14 millions d’exemplaires sur PS2.
 

GTA SAN ANDREAS : Ghetto – bang-bang
PC, Mac, Playstation 2, Xbox, Xbox 360

La franchise s’impose désormais comme blockbuster et San Andreas est un succès déjà bien avant sa sortie, courant 2004.
Pour marquer le coup, la nouvelle version du jeu propose une carte immense, inspirée de la triade Los Angeles / Las Vegas / San Francisco, dans une ambiance 90’s plus réaliste que dans l’opus précédent. On parcourt ainsi les bas fonds de la côte ouest sur fond rap caustique et de guerre des gangs.
 

GTA IV : Essai confirmé
PC, Playstation 3, Xbox 360

Il va sans dire que les attentes des fans pour la suite de la saga sont énormes. D’autant que  Bien que repoussée de plusieurs mois, la sortie de GTA IV au printemps 2008 tiendra ses promesse et apportera aux fans une Liberty City plus « New York » que jamais, ou tout est vraiment possible.

Toujours cinématographique et encore plus réaliste, la scénarisation permet d’enchaîner des missions variées au gameplay inventif laissant au joueur une vraie liberté dans ses choix. Le mode multi-joueurs en ligne fait son apparition avec succès…
L’épisode est inscrit au livre Guinness des records pour avoir généré la somme record de 314 millions d’euros le seul jour de sa sortie.
 

GTA V : La suite, bientôt…
Playstation 3, Xbox 360

Prévu pour la rentrée 2013, GTA le cinquième du nom (mais 8ème épisode) mettra en scène 3 personnages principaux interchangeables par le joueur, une conduite des véhicules plus réaliste, des activités annexes et leurs accessoires à foison (golf, jet-ski, yoga, base-jumping), le tout évoluant dans une carte titanesque pour la nouvelle ville nommée « Los Santos ».

L’avenir nous dira s’il révolutionnera à nouveau l’histoire de la grande saga GTA.

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